Aliénor est secoué.
Séisme dans la ville.
Grondement terrestre qui se dissipe.
Les lanternes curieuses s'allument pour se réveiller,
Le nouveau Marquis n'avait pas trouvé Morphée.
Alors il évalue la situation depuis la haute maison du Marquisat,
Celle où résidait Jade,
Et celle où dans ses sous-sols vivent les prisonniers,
Uniquement accessible depuis un immense pont,
Il observe la ville qu'il surplombe.
Ils nous ont devancé ! Ils attaquent !
La tour de garde contenait les 2/3 de l'armée qui s'y reposaient pour demain !
Prévenir les escouades pour qu'ils viennent annihiler les malins ?
Non, cela prendrait trop de temps, l'ennemi est rapide et frappe.
Il inspire, son souffle balaie ses doutes.
Prend son casque d'acier noir,
L'enfile et attrape un étrange marteau grisé et bleuté comme des cendres dans le soir.
Des hurlements déchirent le Marquisat et sème une peur floue.
Cinquantes corps inanimés autour de Ruh et ses lames.
Il avance en direction de l'immense pont, en joug.
Une immense boule de flammes noires tombent sur cet l'ame,
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Quand celle-ci dispara?t, deux hommes se trouvent devant lui.
Le premier avait une double lame, des flammes noires en émanaient,
Des cheveux courts et une barbe taillée.
Teint basané.
Air assuré.
Le second était apeuré,
Portait un masque d'un homme endormi,
Avec des ornements argentés,
Suivi d'une armure légère de la même couleur,
Tout l'inverse de l'armure du second qui était d'une grande lourdeur.
- Charge-le, Disgracié.
Le dit disgracié avance.
Les cieux apparaissent doucement dans la lumière exalté du matin ensoleillé.
Il prend timidement son glaive.
Croise le regard du meurtrier de Jade en silence.
Puis fait tomber son arme.
- Je ne veux pas combattre ! Pourquoi devrais-je m'entretuer avec quelqu'un que je ne connais même pas ?
Je n'ai déjà aucun droit, et tout le monde m'insulte et me crache dessus ici bas.
Je veux au moins choisir ma dernière heure !
Et la consacrer à mon amour pour les fées.
Le soldat fait tomber l'esclave d'un coup.
- Je suis désolé !
- Pathétique fou.
Imagine si Aliénor était mis au courant ce qu'il te ferait !
Engeance de catin, fils de poux,
Je vais te faire l'honneur de mourir de la double lame d'Orgino !
Disgracié se tortille d'impuissance sur le sol, en mettant les mains sur son visage caché, visage de honte, visage des marginaux.
Mais des fils attachent la taille du guerrier d'élite, le soulèvent et le jette à la renverse contre une fenêtre qu'il percute fort.
Ezra arrive comme une ombre, transportant avec elle les dernières lueurs de la nuit.
- Avance, Ruh, je vais m'occuper de lui.
Ta stratégie fonctionne à merveille, tous tombent comme des mouches face à l'incompréhension générale.
Le rebel avance.
Orgino charge d'un coup en sortant des décombres et rale.
La double lame enflammée croise l'épée en toiles.
- Ton arme est étrange...
- Bénie pardi, et va pourfendre ton corps de vulgaire insecte maudit !
Le soldat bondit en l'air et envoie des salves de flammes noires qui explosent le sol et le br?lent.
Ezra les esquive en se balan?ant avec ses fils.
La femme se propulse sur l'homme et perce de son arme avec une série d'attaques qui fusent.
Orgino pare encore et encore, faisant voler des éclats enflammés.
Les deux finissent par retomber sur le sol, une brume de poussières s'était levé.
Ils se remettent en garde.
Nouvel assaut en phase.
Mais cette fois-ci, une tempête de flammes noirs se déclenche et manque de br?ler la femme.
Celle-ci prend une garde défensive et attend tout mouvement, tout son.
Ruh atteint l'immense pont.
Des statues de Jade et Vinakari décorent les extrémités de cette terre suspendue et donnant accès à la demeure de la Marquise déchue qui n'est plus qu'ombre.
Soudain, Aliénor tombe du ciel,
Mais avant même qu'il puisse toucher le sol,
Ruh le charge et transperce de toutes ses lames l'homme.
Il jette son immense corps sur le c?té, sans aucun ode céleste.
Il ne fut personne,
Et son lourd
être fracasse la terre dans un son disgracieux en somme.
Direction la Grande Demeure.