Il attrape Ruh par le col,
Petit enfant avec une force surprenante,
étrangle l'homme de ses mains tremblantes,
Quand bien même son corps est frivole.
Qui peut lui en vouloir ?
Qui peut lui en vouloir ?
Au petit qui a perdu son père,
Nulle trêve en sa haine naturelle.
Qui peut lui en vouloir ?
Qui peut lui en vouloir ?
Alors que les fleurs pleurent,
Que les arbres morts demeurent
Sans une once de compassion pour l'enfant.
Donc il serre l'étreinte,
De la gorge du centre de ses problèmes incessants :
Sans son existence, nulle fin,
Nul décès pour son paterne,
Comme exprimer sa colère interne ?
Serre le, montre tes dents et tes yeux,
N'est-ce pas qu'ils reflètent tes sentiments véritable ?
Vide ton sac, et vide ton cartable,
Fais déferler tes pulsions meurtrières, Crone.
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Tue Ruh et ce qu'il pr?ne.
Le visage de l'homme devient bleu.
Ses yeux montent dans les cieux,
Serait-ce la enfin sa manière de partir ?
Le manque d'air dans ses entrailles jusqu'à en finir avec sa vie ?
Une lame perce les ventres de Crone et Ruh rapidement.
L'adolescent s'écroule face contre terre.
L'homme tombe sans oxygène, sans air.
Une femme était au dessus d'eux, souriante.
- Merci pour ce boulot, Ruh. Je vais tuer le descendant de l'esprit de la nature,
Et en finir avec tous ces animaux de patures.
Jade s'était servie d'eux pour s'accaparer facilement la victoire.
Mais qui d'autre peut bien la revendiquer ?
Il n'y a ame qui puisse se défendre en ce territoire,
Personne pour livrer bataille et gagner.
Cessons donc cette mascarade.
Elle s'avance, celle aux cheveux dont la face intérieure est violacée,
Et la seconde plus clair et nuancée.
Ses pupilles en croix fixent Ruh l'inexorable.
Elle avance vers lui avec son épée.
Quand soudain trois lycoris rouges se plantent dans son pied.
Un gloussement d'incompréhension surgit,
Elle regarde en bas, l'enfant avait disparu.
Crone repara?t derrière elle,
En se préparant à planter une nouvelle plante éperdue
Et assoiffée de sang,
Car au fur et à mesure que les lycoris poussent,
Les blessures de l'enfant se recouvrent,
Elles se nourrissent de la vie de leurs ennemis jusqu'à les laisser blancs.
Jade bondit et glisse sur le sol pour se repositionner.
Le M bleu sur sa cape le confirmait :
La Marquise s'était déplacée pour en finir.
Elle dispara?t dans le décor,
Couvre le ciel de son corps,
Plonge sur Crone pour le détruire.
Mais il esquive et roule sur quelques fleurs.
Et alors que son épée vient de se planter sur le sol,
Elle prend appuie dessus pour se désarticuler comme une marionnette de terreur,
Prend le visage du gar?on entre ses malléoles*,
Et fait un double saltos pour l'envoyer dans les airs.
Jade attrape son épée qu'elle tire droit sur Crone.
Elle se retourne avant même que le son de l'empalement ne résonne, entre la chaire de l'enfant et son fer.
Ses pupilles se dilatent,
En voyant les mains de Ruh à deux millimètres de son visage.
L'homme s'était libéré et jeté sur la femme,
Il se bavait dessus et avait le dos courbé, sauvage.
Ses yeux disaient pour lui.
Je le vois, cette marque, tu en fais partie.
Tu en es une, de Marquis sépulcral,
Qui dans leurs sillages m'ont enlevé mon Graal.
Jamais je ne vous oublierai,
Jamais je ne vous pardonnerai,
Que votre chaire soit sacrifiée,
Votre tête empalée,
Votre visage accrochée,
Votre existence souillée,
Puissiez-vous périr même après que le monde se soit détruit,
Et avan
t même qu'il n'ait eu lieu.
Je mettrai Tarshkila sur un pieu.
*Malléole : cheville