La petite Léa appara?t dans l'esprit du combattant.
- Comment tu vas t'y prendre, papa ?
- Regarde, elle peut saigner. Alors elle peut mourir d'une lame.
L'enfant dispara?t en éclats dansants.
Ruh charge une première fois vers sa cible.
Mais la tempête le repousse immédiatement.
Comment plonger et frapper rapidement ?
S?rement avec une apparition subite.
Alors il se téléporte au niveau des jambes de Jade & Lucie.
Le vent taillade sa chaire mais il résiste,
Tranche avec une grande rapidité et grace,
Le premier tendon qui se met à éclore de sang écarlate.
La main du monstre s'abat sur le guerrier,
L'onde de choc émise est titanesque, et alors qu'il allait valser plus loin,
La seconde suit la première dans un second coup surpuissant qui encastre Ruh tel les terriers.
Le titan rattrape le corps adverse.
Les bouches poussent des hurlements qui déchirent les oreilles comme une averse
De nuances sonores.
Crone avait compris où Ruh voulait en venir,
Alors il trancha en même temps les autres tendons sans remord.
L'on voit Jade & Lucie vaciller, les jambes harassé et chétives.
S'en était trop !
- S'en est trop ! Assez ! Je suis la Marquise ! NOUS SOMMES LES MARQUISES !
Ruh est relaché, un instant de flottement demeure comme des écumes de flots.
Mais toutes ces bulles se dissipent, lorsque le monstre se met à tirer des rayons d'une aura purificatrice.
Les quatre bouches en sont les émettrices,
Et une fonce droit sur Crone.
Ruh était au sol, l'inconscience le guettait,
Comme un tr?ne,
Vacant et délabré, qui attendait une occasion pour être utilisée,
Oui... Danse du Lion.
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Un immense bouclier d'acier tombe devant de le rayon sur le gar?on et se déploie pour le protéger.
Un cyclone en sens contraire vient balayer et annuler la tempête du monstre.
Dans le ciel, un homme avec d'immenses ailes surplombe l'arène.
- Et viendra ce jour où les faucons triompheront.
? toi être impur venu pour humilier et souiller notre dernière demeure, là où vivent nos reines*.
Sache que les animaux ha?ssent Tarshkila,
Que de tout notre être, nous nous déploierons pour vous faire tomber et sonner le glas
D'une fin qui aura su arriver à point.
Des plumes tombaient sur le champ de bataille.
Il s'agissait du chef d'orchestre faucon, qui avait pris les armes.
Son regard était empli de férocité et d'un charisme sans faille,
Il se propulse et plonge : Ainsi commence le dernier duel, les derniers coups de sabres.
Les marquises tournoient pour que leurs rayons aillent partout et triplent leur intensité.
Le sol tremble et se déchire, le son de la guerre sonne comme une série de cloches funestes,
Annon?ant que la vitalité sera pillée en toute terre qui en sera frappée.
Le Chef d'Orchestre transperce plusieurs yeux et le buste gigantesque de sa lance : il est de l'autre c?té de la scène.
Tout est en train de chuter !
Tout est en train de me dépasser, fit Lucie.
On ne peut pas perdre !
On ne peut pas perdre !
D'un bond, elles se jettent vers le village.
Un géant de fleurs créé par Crone se manifeste pour l'attraper et l'empêcher d'avancer.
- Je br?lerai de votre histoire chaque page !
- Tes soldats sont en train d'attaquer notre ville !
Vas-tu les mettre en péril ?
Le faucon charge de nouveau pour trancher les bras, mais les rayons le bloquent.
Soudain, des filets de toiles, parcourant tout le corps de l'immense loque
Se solidifient, tranchent et immobilisent.
- Cette foutue araignée n'a toujours pas succombée ?
Les marquises tombent à genoux.
Les rayons cessent.
Jade et Lucie fixent le village avec dégo?t.
Tout le monde est épuisé et empeste.
La fumée de la guerre et de la mort ne s'est pas encore levé certes.
Et les Marquises s'écroulent causant un bruit sourd.
Alors que des regards d'incompréhensions s'échangent, tous tombent des nus.
Une main croque la nuque de Lucie sans aucune retenu
- Ma... S?ur...?
- Même si je dois te sacrifier ! Je vengerai Vinakari co?te que co?te !
Pestifera la marquise, en arrachant Lucie sans peur.
Elle pointe son visage contre le village,
Et tire un ultime rayon surpuissant, balayant tout sur son passage,
Espoir, victoire, optimisme, tour cela n'est que vaines sensations, face à ce broyeur qui réduit la ville en cendres de pages.
Ce fut sans compter la téléportation d'un homme, qui vint planter l'immense bouclier du faucon sur le point d'impact.
Le rayon est dévié dans le ciel en diagonal, ce fut l'action fatale.
- Ruh ? Fit Crone
- Ruh ! S'exalta le faucon
- Ruh. Pensa Ezra
- Ruh ! Cracha Jade, se propulsant du corps de géant d'un coup et s'écrasant droit sur lui, le son de leurs lames, une d'écailles et les autres de Vinakari, était le seul son perceptible dorénavant.
Elle était nue mais couverte de la même matière que son épée.
- Pourquoi ? Pourquoi tu gaches toujours tout au dernier moment ?
Les étincelles donnaient une ambiance sépulcrale en ce village couvert de la nuitée.
Les coups fusent dans un mutisme apaisant.
Pendant un moment, Ruh reste en défense,
Il pare uniquement sans même chercher à contrer.
Cette attitude hautaine pousse son ennemi à redoubler d'effort et d'assauts.
Alors elle baisse sa garde, voulant tuer ce loup.
Un coup vint lui atomiser le genou, qui se retourne.
à cet instant, Ruh tente de lui sectionner sa jambe mais elle pare avec son arme et marque une pause,
Alors de sa seconde lame il tranche légèrement son épaule opposé.
Un instant de blanc,
Où Jade réalise sa destinée.
- T... Tu as... Brisé mon genou pour me... Torturer ?
- . . . Oui.
Alors elle attrape son épée pour tenter de se suicider,
Mais Ruh frappe dans sa main, elle la lache, tandis que sa lame roule plus loin.
Il lui met un coup de pied dans l'estomac qui la fait tomber.
D'un écrasement, ses organes remontent dans sa gorge comme du foin.
Et une séance de battage à mort allait se dérouler,
Devant l'escouade de soldats qui étaient venu sauver leur marquise.
La scène était si horrifique que nul n'osait bouger.
Ruh, indifférent, écrasait et frappait encore et encore la s?ur de Lucie
Dont la chaire volait en éclat et dont le corps fusionnait
Peu à peu avec le sol qui en rougit.
Son visage ne ressemblait qu'à une carcasse victime de gangrène et dont la moitié de la peau avait été retiré,
Dévoilant une partie des muscles et de la machoire.
Ses hurlements avaient glacé le sang de tous, sauf de Ruh, qui restait fermé.
Avant l'ultime fraca
s, qui brisa son crane comme sa vie, avec effroi.
Elle cita.
"Que Pulvar t'anéantisse."
*Reines = les femmes du village